J22 – Le NBH trop diminué lâche en seconde période (90/63)

La marche était trop haute ce soir.

Avec la troisième absence consécutive de Dee Davis et Laurence Ekperigin présent mais malade, c’est avec un effectif bien diminué que les Nantais entament cette rencontre. Fofana, Chathuant, Niang, Wilson et Desseignet ont la confiance du staff pour démarrer le match.

© Georges Burellier

Une entame compliquée pour les ligériens qui concèdent déjà neuf points d’écart après quatre minutes de jeu (11/2). Adresse à 3 pts pour les locaux par Keita et Nyakundi qui maintiennent l’écart à neuf points malgré l’entrée en jeu de Gibbs (16/7 à la 7ème). Déjà sept ballons perdus par les Nantais qui sont immédiatement sanctionnés par Thomas Ville qui inscrit cinq points consécutifs juste avant la fin du premier quarttemps (21/12 à la 10ème). Roanne imprime son rythme de jeu tout en exploitant les erreurs nantaises (24/6 aux évaluations collectives).

Nantes réagit dès la reprise par Wilson et Gibbs (25/19 à la 14ème) mais continue à perdre des ballons qui se transforment en offrandes pour les Roannais. Les ligériens tentent de résister aux assauts des « Choraliens » conclus par Brun et Keita (36/28 à la 18ème). Williams répond à Chathuant dans les dernières secondes et Roanne rejoint les vestiaires avec seulement huit points d’avance (38/30 à la 20ème). Le NBH est en mode résistance avec 15 ballons perdus, mais malgré une impression de domination locale, les joueurs de Jean-Baptiste Lecrosnier restent dans le match et remportent ce second quart temps (17/18). 

Ce sont même les Nantais qui reviennent avec de réelles intentions en début de seconde période, et par Gibbs et Ludovic Negrobar viennent mettre sous pression les joueurs de la Chorale (40/37 à la 23ème). Malheureusement, Brun et le bras magique de Nyakundi stoppent la dynamique nantaise pour créer le plus gros écart à ce moment du match (48/37 à la 24ème). Le temps-mort demandé par Jean-Baptiste Lecrosnier sera vain, puisque derrière, les Nantais encaissent un 19/3 qui s’avèrera être rédhibitoire (57/40 à la 27ème). Quelques répliques de Fofana, Wilson et Niang ne peuvent rien face à la réussite et au réveil de Carlino en fin de troisième période (67/49 à la 30ème). 

Dès lors c’est un match à sens unique auxquels assistent les spectateurs de la Halle Vacheresse qui voient leur équipe totalement contrôler la fin de rencontre. Côté Nantais, seuls Gibbs et Chathuant trouveront le chemin du cercle dans ce dernier acte… Laurent Pluvy en profite pour faire tourner son effectif et c’est le jeune espoir Ludovic Martel (18 ans, 205 cm) qui inscrira d’une maline claquette les derniers points de son équipe (90/63 à la 40ème).

Point de catastrophisme dans ce revers, certes concédé avec un gros écart, mais qu’il faudra remettre dans le contexte. Un quatrième match en dix jours, les absences conjuguées de Dee Davis et Laurence Ekperigin dans un effectif émoussé par les répétitions d’efforts et des périodes de récupération très courtes et peu réparatrices. Si l’on ajoute à cela la probable très grosse envie de réaction des Roannais suite à la lourde déconvenue à domicile (78/104) face à Rouen, la mission de ce soir était bien compliquée pour affronter le co-leader de la division. L’objectif immédiat va être de bien récupérer physiquement avant le déplacement à Blois du 23 mars, en espérant cette fois pouvoir aligner un effectif au complet !

Allez Nantes Basket Hermine !

Tcarr

Réactions

« On explose en seconde période, tout du moins dans les 15 dernières minutes… On a été emportés dans ce match par un rythme que ce soir, nous n’avions absolument pas les moyens de tenir sur la durée. Nous n’avons pas pu contenir la pression imposée et sur nos possessions, nous n’avons pas su faire le bon tri dans les choix à effectuer… On a souvent payé cash nos erreurs ! Nous n’avons jamais pu jouer dans le contrôle du rythme et de l’intensité. Laurence s’est réveillé malade de la sieste et était incapable de jouer ce soir, son absence conjuguée à celle de Dee était lourde à porter. Maintenant, il faut penser à la récupération après ce marathon de quatre matchs consécutifs. Nous avons encore un dur déplacement à Blois, et il faut profiter de ces dix jours au maximum »

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