Exclusif abonnés | Des nouvelles de Mathis Guillou
Né le 13 mars 1997, Mathis a porté et défendu les couleurs de Nantes en Pro B de 2016 à 2020. Ce jeune joueur a su travailler ses gammes avec sérieux et enthousiasme pour engranger au fil des saisons un peu plus de temps de jeu. Il savait apporter à l’équipe sa combativité, son enthousiasme sur le parquet et sa bonne humeur dans la vie du groupe.
NBH : Bonjour Mathis, comment vas-tu depuis ton départ de Nantes ?
Mathis : Plutôt bien je te remercie, malgré une dernière saison sportive bizarre que tout le monde a essayé de vivre au mieux. J’espère que le plus compliqué est maintenant derrière nous !
Tu as quitté le NBH à l’issue de la saison 2019/2020. Quelle a été ta destination ?
Cela n’a pas été simple de trouver un nouveau club. Je cherchais une équipe de N1 mais je n’avais pas beaucoup d’opportunités et de contacts ou alors des projets peu intéressants. Mon manque de « stats » en Pro B ne favorisait pas mes démarches vers un championnat de N1 qui s’améliore d’années en années. J’ai finalement eu un bon contact avec Les Sables Vendée Basket qui était une belle opportunité d’évoluer dans cette division et de mettre en application tout ce que j’avais appris à Nantes, tout en restant dans la région… Une saison difficile où l’objectif était de se maintenir, ce que nous avons réussi à réaliser mais de justesse. J’ai passé de bons moments dans un club vraiment sympa et avec un cadre de vie très agréable.
L’aventure en Vendée ne s’est pas prolongée ?
Pour ma part, j’aurais aimé poursuivre mais un changement de Président et de coach en ont décidé autrement. Je n’étais pas dans les projets sportifs du nouvel entraîneur et je me suis remis en quête d’un nouvel environnement. De nouveau pas simple de trouver puisque j’ai dû attendre le 15 août pour un contact sérieux. J’ai été contacté par le club de Pont-de-Chéruy (N1) pour effectuer le début de préparation avec le groupe. Cela c’est bien passé et j’ai pu signer pour une saison dans ce club situé à 30 km de Lyon. Un groupe jeune qui travaille bien, même si nous comptons deux défaites à ce jour. J’ai Ludovic Chelle comme partenaire qui me disait avoir conservé d’excellents souvenirs de son passage à Nantes (2016/2018).
Que garderas-tu comme souvenirs de ton début de carrière à Nantes ?
Comme dans toute expérience, il y a d’excellents souvenirs et d’autres moins bons, c’est normal ! Les moins agréables, on les oubliera vite et ils ne sont pas nombreux. Par contre, les bons m’accompagneront toujours. Grâce à l’Hermine de Nantes et au Nantes Basket Hermine, j’ai effectué une excellente formation qui m’a permis d’évoluer à ce niveau de compétition. Une vraie expérience avec en aboutissement la victoire en Leaders Cup qui fut un très grand moment de joie individuelle et collective.
Un petit mot à l’intention de quelques personnes ?
Oui, un grand bonjour aux garçons toujours présents dans le groupe et que j’ai eu la chance de fréquenter au quotidien comme Garry, Thibault, sans oublier les plus jeunes comme Harvey et Guillaume à qui je souhaite plein de bonnes choses. Bien évidemment, un nouveau merci à Jean-Baptiste qui m’a beaucoup apporté dans mon cursus et également au groupe des intendants qui, au quotidien, font beaucoup pour le groupe. Avec mon départ précipité et le Covid, je n’ai malheureusement pas pu dire au revoir à tout le monde, ce que je regrette et je profite de l’occasion pour saluer tout le monde ! Également un clin d’œil à la famille sur Nantes, aux amis puisque mes racines sont en Loire-Atlantique. Il faut savoir s’adapter à son nouvel environnement quand on est amené à bouger professionnellement !
Quelles sont tes ambitions pour le futur ?
Tout d’abord réaliser la meilleure saison possible avec mon nouveau club pour atteindre notre objectif de maintien. Continuer à progresser individuellement pour tout mettre en œuvre pour retrouver la Pro B sans pour autant me mettre trop de pression.
Propos recueillis par Tcar.