Battus à Blois (86/77) les nantais cèdent du terrain !
Malgré le match plein d’Alexandre Gavrilovic (24 Pts, 20 d’évaluation), Nantes n’a pu relever le défi de s’imposer une nouvelle fois dans la salle de l’ADA Blois. Des locaux qui ont su laisser passer l’orage dans le deuxième quart temps, pour finalement maîtriser une deuxième mi-temps qui leur offre une quatrième victoire en championnat.
Le coup d’envoi de la rencontre était donné dans une salle du « Jeu de Paume » copieusement garnie et toute prête à porter son équipe. Côté nantais Néno Asceric faisait confiance à Diggs, McKnight, Vrkic, Gavrilovic et Ona Embo pour entamer les festivités !
Un premier quart temps équilibré entre les deux formations, avec une équipe nantaise qui semble avoir résolu ses soucis de débuts de rencontres (13/12 à la 6ème). Gavrilovic et Diggs prennent en main le scoring pour s’opposer à Fairell et Monclar à priori bien remis de sa blessure, mais ce sont les blésois qui mènent au score après dix minutes (22/21).
Le Nantes Basket revient sur le parquet avec de réelles intentions en infligeant un 0/8 à leurs adversaires notamment avec un bon passage d’Antic qui d’un tir primé oblige Mickaël Hay à tenter de couper le rythme nantais avec un premier temps mort (22/29 à la 14ème). Malgré l’arrivée aux affaires de Doumbia auteur d’un superbe contre sur Diggs et à la finition de la contre-attaque qui s’en suit, Nantes contrôle son match (32/38 à la 18ème). Johnson permet à son équipe de réduire l’écart mais Diggs offre quatre points au tableau pour le retour aux vestiaires (38/42 à la pause).
Il fallait s’attendre à une réaction de l’ADA dès la reprise et c’est de nouveau Tyren Johnson qui allait se charger de sonner la charge (49/49 à la 24ème) ! Son compère Augustin-Fairell se charge de la moisson sous les cercles (12 Rebonds) et Blois reprend les commandes (51/49 à la 25ème). Après deux « dunks » aériens de Johnson l’écart grandit (57/51 à la 28ème), mais la réaction à trois points de Pamba et Diggs permet aux nantais de rester en vie (62/57 à la 30ème).
Brooks débute lui aussi par un « dunk » puissant mais qui n’impressionne pas Antic et Gavrilovic qui réduisent l’écart nécessitant un nouveau « time-out » de Mickaël Hay (64/61 à la 33ème). Arrêt efficace puisque l’inévitable Johnson sévit à trois points avant que Monclar et Brooks ne compliquent les affaires nantaises (71/64 à la 35ème). Fairell prend le relais (79/72) et c’est Asceric qui doit redonner les consignes à deux reprises (37ème et 39ème). Gavrilovic fait de la résistance mais Ndoye d’un trois points dans le corner (86/74) ruine les espoirs de Diggs lui aussi auteur d’un gros match (21 Pts, 6 Passes et 19 d’évaluation pour 35 mn) qui clôturera la marque à longue distance (86/77).
Nantes s’incline malgré une belle première période, mais suite à un deuxième acte avec trop d’imperfections et d’absences face à des blésois qui ont su appuyer là ou il fallait. Ce soir Nantes perd une bataille mais pas la guerre, mais un succès à la maison face au Havre le 1er Décembre devient déjà presque obligatoire…
Allez Nantes Basket !
T.C
La marque : Diggs 21 ; Edi 11 ; McKnight 8 ; Vrkic 1 ; Pamba 3 ; Gavrilovic 24 ; Antic 9 ;
La réaction de Néno Asceric :
« Malheureusement ce soir c’est de nouveau une déception pour nous avec cette défaite à l’extérieur. Nous jouons une bonne première mi-temps surtout en attaque et relativement correcte défensivement, même si je pense que nous pouvions faire encore mieux dans ce domaine. Nous manquons notre deuxième période en raison de notre manque d’intensité ! Nous avons perdus beaucoup trop de duels et subis énormément de un contre un ! Blois marque 48 Pts en seconde mi-temps avec seulement 6 passes décisives, c’est très significatif de nos lacunes sur ce secteur. Nous avons également manqués de concentration et de respect sur les consignes liés à nos observations vidéos…notamment sur les recommandations défensives des joueurs gauchers que nous aurions dû mieux contrôler en leur évitant le chemin du panier ! Et encore une fois nous ne savons pas faire les bonnes fautes et nous offrons trop de « and one » à nos adversaires ! »
